Depuis le 9 mars, la mobilisation s’ancre chaque jour un peu plus, tant dans l’opinion publique que dans les organisations qui appellent au retrait du projet de loi dit « El Khomri », dont la CGT.
Mobilisation massive contre une loi rétrograde
Les syndicats de la Fédération Santé Action Sociale, leurs syndiqué.e.s et les salarié.e.s ont ce jour participé à tous les cortèges de Paris et de Province. Déjà bien malmené.e.s par les conditions de travail exécrables et des attaques sans précédent de leur convention collective ou du statut de la Fonction publique, ils restent activement mobilisé.e.s pour faire obstacle à cette nouvelle loi.
Nous étions encore 4 000 manifestants à Limoges pour demander le retrait de la loi travail.
4 ème journée de grève et de manifestations, ce 28 avril réaffirme par sa très large mobilisation que seul un retrait de cette loi rétrograde actera la fin des appels à mobilisations.
Le pouvoir politique doit servir le peuple pas les exploiteurs !
A Limoges des salariés et militants CGT de la métallurgie et de la santé se sont rassemblés à 9h30 devant la permanence du PS à Limoges avant de rejoindre le cortège Carrefour Tourny.
Faisant preuve d’un grand courage face à l’adversité, les élus de la majorité gouvernementale ont préféré déserter les lieux plutôt que de faire face aux salariés.
Alors que des millions de salari.é.s du privé et du public, des privé.e.s d’emplois, des jeunes et des retraité.e.s rejettent en bloc ce projet de loi soit par sondage, soit dans la rue, le gouvernement s’entête à vanter tout le « progrès social » qu’il comporte.
Ce qui est avéré, c’est que la flexibilité et la casse des normes sociales n’ont jamais été des leviers pour l’emploi : l’Allemagne reste un exemple édifiant de l’augmentation de la précarité que de telles politiques entraînent.
La répression et l’intimidation ne briseront pas la lutte pour le progrès social
Depuis le début du mouvement contre la loi travail, la CGT a toujours manifesté de façon pacifique et aucuns heurts n’ont jamais eu lieu avec les forces de l’ordre.
Pourtant, au lieu de répondre aux revendications populaires, le gouvernement s’enferme chaque jour un peu plus dans une stratégie de répression et d’intimidation. Partout en France, des manifestants pacifiques font la douloureuse expérience de la violence d’Etat menée par des policiers zélés et armés de flash ball.
Les politiciens et les patrons auraient-ils peur de la démocratie ?
C’est pas le patronat qui fera la loi !
Mais il faudra plus que quelques policiers pour nous arrêter. Nous allons continuer jusqu’à obtenir le retrait de la loi travail. Ce n’est pas Gattaz et sa clique qui feront la loi. Le droit du travail n’est ni amendable ni négociable !
Les nombreuses manifestations du 28 Avril marquent une nouvelle phase dans le processus de mobilisation qui va se poursuivre par un 1er mai qui relaiera les mêmes revendications :
Retrait du projet de loi travail et acquis de nouveaux droits sociaux !
A Limoges, l’USD CGT 87 appel à participer massivement au meeting de soutiens aux 8 travailleurs de Goodyear menacés par la justice qui se déroulera Vendredi 29 Avril à 20h30 amphi Blanqui derrière la mairie.
Puis à participer nombreux aux rassemblements et manifestations qui se dérouleront le 1er Mai à :
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Limoges : Manifestation 10h30 carrefour Tourny à Limoges
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Saint-Junien : Manifestation à 10h30. Puis l’après-midi randonnée de 4 kms organisée à Saint-Junien pour les 90 ans de la CGT locale.
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Bellac : Manifestation à 10h30 puis repas champêtre avec animations et débat sur la loi travail à Bellac.
Après le 1 er mai, la CGT avec FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, appellent le 3 mai, jour de l’ouverture du débat parlementaire, à faire de cette journée un nouveau temps fort de mobilisations et d’initiatives.
Le 3 mai à Limoges, rassemblement intersyndical (CGT, FSU, SGL, UNEF) à 17h15 devant la permanence du PS puis cortège jusqu’à la préfecture.
En grève jusqu’à la victoire !
Lors de son 51 ème congrès, la CGT a voté :
« la poursuite de la construction de l’action qui implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salarié.e.s décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social. »
La détermination reste intacte. Poursuivons le débat avec les personnels de chaque établissement pour faire du 1 er et du 3 mai de nouvelles étapes qui en préparent d’autres. ON LÂCHE RIEN !