Les chiffres du chômage du mois de juillet ne sont toujours pas meilleurs que les précédents :
la catégorie « A » progresse de 1 %, soit 34900 chômeurs de plus qu’au mois de juin ;
les catégories « B et C » augmentent de 164774 demandeurs d’emploi, soit + 8.5% en un an.
Nous ne devions que prendre le même chemin…
On ne peut donc que constater l’augmentation du nombre de travailleurs précaires dans la population des salariés en France.
En prenant exemple sur nos voisins allemands ou anglais, nous ne devions que prendre le même chemin.
La baisse du chômage en Allemagne a fait progresser la précarité et c’est aujourd’hui 13.8 millions de travailleurs allemands qui sont en bas de l’échelle, avec des contrats de moins de 20 heures.
On retrouve ces travailleurs dans les CDD, les travailleurs indépendants, les intérimaires ou les mini jobs. De plus, les niveaux de revenus sont en baisse et les précaires sont condamnés à la pauvreté.
En Angleterre, les contrats « 0 heure », qui ne garantissent pas le nombre d’heures de travail, font un tabac : leur nombre a été multiplié par 4 en 3 ans et les salaires sont en baisse de 0.5% sur un an dans le pays. Ces travailleurs précaires n’étant pas organisés, ces systèmes poursuivront sur leur lancée cette mise de côté des plus fragiles.
Précarité et pauvreté : le scenario Macron et Gattaz
Si nous acceptons que nos gouvernements continuent selon ces modèles, nous serons dans les mêmes situations où la précarité est sera la règle.
Nous avons déjà 18 millions de personnes (si l’on totalise les 6 catégories de demandeurs d’emploi, les non-inscrits à Pôle emploi et les temps partiels subis) à la recherche d’un emploi qui leur corresponde.
Il est donc plus que nécessaire de favoriser l’emploi à temps plein, afin que nous ne sombrions pas dans la pauvreté absolue comme le souhaitent le Medef et tous ces politiques assoiffés de pouvoir.
Le 12 septembre est le rendez-vous à ne pas manquer. Chacun doit se mobiliser dans son entreprise et se retrouver dans la rue, avec la CGT, afin de mettre fin à ce scenario du pire écrit par Macron, Gattaz et leurs soutiens.