A Chevilly Larue, les mauvaises conditions de travail et le manque d’effectifs devaient maintenant rimer avec nouveaux horaires et mobilité ! Alors les IDE et les AS de l’institut Gustave Roussy du site de Chevilly Larue (CLCC) ont décidé avec la CGT de se faire entendre.
Conditions de travail dégradées : Se mobiliser pour dire STOP !
Le constat était simple, la Direction des soins n’en a d’ailleurs pas disconvenu : le ratio nombre de soignants par lit est très différent à Villejuif et à Chevilly : pour le même type de patient.e.s, il y a jusqu’à 2 fois moins de soignant.e.s à Chevilly qu’à Villejuif ! Malgré cela, la direction parle de sur-effectifs…
Et comme si ce n’était pas suffisant, la direction demandait aux salarié.e.s de Chevilly Larue de venir à Villejuif quelques jours cet été faire de l’intérim !
Il est inadmissible de dégrader encore un peu plus les conditions de travail des soignant.e.s en les obligeant à travailler un jour à Chevilly, le lendemain à Villejuif et le troisième jour dans un service différent, dégradant encore un peu plus la qualité de la prise en charge des patient.e.s.
Une lutte déterminée qui gagne !
Grâce à leur détermination sans faille durant deux semaines et deux jours de grève, se mobilisant sur leurs jours de repos, après leurs nuits de travail et ce, malgré les assignations, les infirmier.e.s et aides-soignant.e.s ont obtenu une légitime victoire sur la plupart des points demandés :
- Suppression de la mobilité des aides soignant.e.s sur Villejuif cet été et renfort d’une aide-soignante supplémentaire pour cette période.
- Suppression de la mobilité des infirmier.e.s pour cet été grâce à l’embauche d’une infirmière sur Villejuif pour combler les manques de personnel.
- Possibilité de poser des jours de « repos » pour la période d’été.
- Mise en place courant septembre d’une étude sur la charge de travail.
- Autorisation pour les cadres de santé de demander du personnel intérimaire supplémentaire selon la charge de travail réelle observée.
- Obtention de la garantie d’un minimum de deux nuits de repos consécutives pour les salarié.e.s concerné.e.s.
- Prise en compte des doléances portant sur l’organisation du travail et mise en place prévue début septembre.
Encore une fois, seule la mobilisation des salarié.e.s avec la CGT a permis l’obtention de leurs revendications.