La commission exécutive de l’Union Syndicale Départementale CGT Santé et Action Sociale de la Haute- Vienne souhaitent intervenir sur les propos émis par les conseillers municipaux du Front National dans le dernier bulletin municipal de Limoges.

Pauvreté, exclusion, chômage : Le vrais coupable c’est l’austérité

Les arrêtés municipaux anti-mendicité et anti-prostitution ont depuis longtemps prouvés leurs inefficacités. Le FN le reconnaît lui-même car, depuis leur mise en place à Limoges, la situation est la même. Il paraît difficile que cela soit autrement quand le gouvernement applique une politique d’austérité qui appauvrit la population et augmente le chômage.

Sous prétexte d’économies en Haute-Vienne, les centres d’accueils sociaux ferment, des postes de travailleurs sociaux sont supprimés et le Conseil Départemental coupe les vivres aux jeunes majeurs qui dépendent de l’Aide Sociale à l’Enfance.

Exigeons une vraie politique sociale pour TOUS !

Enfant, personne ne rêve d’être un jour Sans Domicile Fixe ou prostituée. On le devient de force ou à cause d’un parcours de vie difficile ponctué de précarité. Le vrai combat est de permettre à tous de pouvoir vivre dignement.

La ville de Limoges a les moyens de mettre en place une vraie politique sociale pour tous mais les choix politiques en matière d’investissement privilégient certains au détriment des plus pauvres (par exemple 5 millions d’Euros prévus pour l’étude d’une Ligne à Grande Vitesse qui ne se fera pas, installation de caméras de surveillance à l’efficacité douteuse…).

Brisons les préjugés, pas la solidarité

Bien qu’ils ne soient pas Einstein, les conseillers municipaux FN devraient pourtant méditer sur une citation de ce dernier :

Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé

 

Crédit photographique : Merci à la Photothèque Rouge/JMB