L’ECHO DES EHPAD MARS 2019

Prime ou pas prime pour les aides-soignants ?
Hypocrisie et mépris gouvernemental ….

Le 8 janvier, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn annonçait qu’elle planchait sur « une prime pour les aides-soignants dans les EHPAD » en reconnaissance de la « pénibilité » de leur travail.D’ores et déjà la CGT peut vous dire que c’est un mensonge ! Le ministère de la santé ne versera finalement pas la prime annoncée à tous les aides-soignants des établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes. Celle-ci serait « assujettie à des formations complémentaires »

La CGT dénonce cette nouvelle escroquerie de la Ministre Agnès Buzin qui avait assuré

début janvier que les aides-soignants des EHPAD publics toucheraient une prime en 2019.

Cette prime ne sera donc pas donnée à l’ensemble des aides-soignants mais seulement à quelques-uns, selon des conditions contraignantes : formation d’assistant de soins en gérontologie ? lieu d’exercice ( UHR ) ? ancienneté ?!

UN DIPLOME D’ETAT…OUI, …MAIS DANS LA REALITE, LA RECONNAISANCE N’EXISTE PAS ! LES POSTES, LES FORMATIONS NOUS LES VOULONS,

IL Y A URGENCE !

La dégradation des conditions de travail est considérable, près de 30 % des aides-soignants partent en retraite pour invalidité avant l’âge légal.

La profession vit des souffrances considérables, dans le secteur privé comme dans le public et souvent la seule réponse donnée à ces souffrances est le licenciement pour inaptitude médicale.

          Pour la CGT, il faut une vraie revalorisation des salaires, avec une augmentation significative du point d’indice, pour l’ensemble des professionnels de santé. Une prime qui peut être supprimée à tout moment ne règlera pas le problème des conditions de travail très dégradées.

La CGT exige un véritable recrutement d’agents pour prendre soins des résidents comme ils le méritent et comme notre engagement professionnel le nécessite. Ce recrutement permettra également de prendre soin de la santé des personnels épuisés.

grève et mégaphoneMARDI 19 MARS : URGENCE SOCIALE

La situation sociale en France est marquée par l’expression diverse et multiple d’un mécontentement social grandissant, par l’aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles.

Alors que les annonces faites par le président de la République ou son gouvernement n’ont pas répondu aux attentes, alors que des lois portant atteinte aux libertés syndicales et de manifester sont votées, que les prix des produits de consommation courante continuent à la hausse, que la suppression de l’ISF n’est pas remise en cause, que le chômage progresse… Le « grand débat national » initié par le gouvernement ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales.

Le patronat, particulièrement celui des grands groupes, porte-lui aussi une grande responsabilité dans l’exaspération sociale. Dans les entreprises et dans les services publics, les salariés sont considérés comme un coût et non pour ce qu’ils/elles sont : une richesse.

Pour les jeunes, les difficultés ne cessent de croitre : sélection, réforme du lycée et de la voie professionnelle, hausse des frais d’inscription des étudiants étrangers hors UE. La progression de la précarité étudiante et le gel des prestations sociales ne font qu’attaquer le droit d’étudier.La précarité s’installe partout….

Le monde de la santé est attaqué par les réformes de MACRON : casse des services publics avec suppression de 120 000 fonctionnaires (y compris dans les hôpitaux), fin du statut de fonctionnaire, plan santé 2022, réforme des retraites ….

Dans ce contexte, il s’agit de gagner l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’égalité femmes-hommes et un véritable droit à l’éducation et à la formation. Il s’agit aussi de renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition. Il s’agit enfin de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, tout en développant des emplois de qualité

    C’est dans ce but que la CGT appelle à l’élargissement et l’amplification de la mobilisation sociale.

Les organisations CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL appellent à une puissante journée de mobilisation et de grève pour les salariés du public, du privé, les retraités, les étudiants, les lycéens le 19 mars !

 

 

Le 19 mars, tous mobilisés pour imposer nos besoins !

Le 19 mars

  EN GREVE ET MANISFESTATION

    10H30 CARREFOUR TOURNY

 

 

 

 

 

 

 

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