L’ÉCHO des EHPAD

2019 commence et nous vous souhaitons à tous nos meilleurs vœux !

Par ces temps de tension sociale nous défendons et voulons valoriser la solidarité entre collègues…nous  savons très bien que des rapports peuvent être difficiles en lien avec des conditions de travail de plus en plus dégradées. Pour autant nous souhaitons que, face aux attaques que nous subissons, la solidarité d’équipe joue à plein : nous refusons tout simplement la politique du bouc émissaire. La solidarité c’est l’arme des salariés, la seule qu’ils aient à leur disposition et qu’ils peuvent maîtriser pleinement…notre syndicat travaille chaque jour à construire et préserver cette solidarité.

Alors oui, usons de celle-ci quel que soit notre catégorie professionnelle et battons-nous contre toutes nouvelles attaques du gouvernement (retraite, casse du service public…) et exigeons ensemble l’abrogation de toutes les attaques scélérates (loi Bachelot, Touraine, GHT, …).

Pour la CGT c’est clair : il n’y a pas de mur entre les salariés, que ce soit dans notre hôpital ou ailleurs… pas de mur de couleur, d’origine, de catégorie mais au contraire nous voulons faire naître le même besoin de se fédérer afin de combattre ensemble les politiques antisociales qui amènent le sectarisme, le développement du repli sur soi qui ne bénéficient qu’à ceux qui nous exploitent.

Tour à tour, dans les rues, la CGT et le mouvement sans affiliation (les gilets jaunes) convergent sur bon nombre de remèdes à apporter à la crise sociale :

  • Augmentation « immédiate » des salaires, pensions
  • Répartition des richesses
  • Prise en compte du cinquième risque (dépendance.)
  • Nécessité d’améliorer les conditions de travail et de vie ainsi que l’offre de soin sur l’ensemble du territoire          
  • Égalité professionnelle entre femmes-hommes
  • Défense du service public

C’est tous ensemble que nous pourrons obtenir de réelles avancées sociales.

FLASH SPÉCIAL : PRIME AIDE SOIGNANT

La ministre de la santé annonce en ce début d’année une nouvelle prime pour les AS qui travaillent en EHPAD afin de reconnaitre la pénibilité du travail !

A la question « quand » elle n’a pas de date ! A la question « combien » elle n’a toujours pas de réponse. Est-ce que cette prime répond aux mouvements actuels ? absolument pas nous affirme notre ministre, elle y pense depuis « l’hiver des EHPAD 2017 » et l’a oublié au printemps 2018 !

Pour la CGT, il faut une vraie revalorisation des salaires avec une augmentation significative du point d’indice. Une prime dont on ne connait ni le montant, ni le mode de versement, qui de plus peut être supprimée à tout moment, ne peut être qu’une réponse momentanée. L’argent est un fait mais ce qu’il faut c’est un véritable recrutement d’agents pour prendre soins des résidents comme ils méritent et comme notre engagement professionnel le nécessite. Ce recrutement permettra également de prendre soin de la santé des personnels épuisés.

VOS DROITS congé de paternité et d’accueil de l’enfant

Qui est concerné ?          

  • Le père de l’enfant,
  • Eventuellement la personne qui vit en couple avec la mère.

Le bénéficiaire peut être fonctionnaire ou contractuel. Le congé doit débuter au cours des 4 mois suivant la naissance de l’enfant, mais il peut se poursuivre au-delà de ce délai.

Durée du congé : Onze jours calendaires maximum en cas de naissance d’un enfant. Dix-huit jours calendaires en cas de naissances multiples.

À savoir : Les jours de congé se décomptent dimanches et jours non travaillés compris, le fonctionnaire peut demander à bénéficier d’un congé inférieur à la durée maximum, le congé peut être fractionné en 2 périodes dont l’une est d’au moins 7 jours. Pour les contractuels ce congé n’est pas fractionnable.

Demande de congé : L’agent doit avertir par écrit son administration au moins un mois avant la date de congé souhaitée.

Pièces à fournir : Copie intégrale de l’acte de naissance ou copie du livret de famille mis à jour.

 

Rémunération de l’agent fonctionnaire : Le traitement indiciaire et la nouvelle bonification indiciaire (NBI) sont versés intégralement durant toute la durée du congé.

Dans la fonction publique d’État (FPE), les primes et indemnités sont aussi versées en totalité. Toutefois, lorsqu’il est prévu qu’elles puissent être modulées en fonction des résultats et de la manière de servir ou suspendues en cas de remplacement de l’agent en congé, ces modulations ou suspensions sont normalement appliquées.

Dans la fonction publique territoriale, les conditions de suspension ou de maintien des primes et indemnités sont définies par délibération de la collectivité.

Dans la fonction publique hospitalière, aucune disposition ne fixe les règles de maintien ou de suspension des primes et indemnités

Rémunération de l’agent Contractuel : L’agent contractuel perçoit son plein traitement (et dans la FPE, la totalité de ses primes et indemnités) s’il justifie de 6 mois de services. Sinon, il ne perçoit que les indemnités journalières de la Sécurité sociale. Lorsque l’agent a droit à son plein traitement :

  • Soit il perçoit les indemnités journalières de la Sécurité sociale et le montant complémentaire de son traitement de la part de son administration,
  • Soit il perçoit la totalité de son traitement par son administration qui se fait rembourser par la Sécurité sociale le montant des indemnités journalières.

 

 

 

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