Mobilisation à la polyclinique de Limoges

Photo clinique Chénieux

Depuis la constitution de la polyclinique de Limoges par fusion des 3 anciennes cliniques (Colombier, Emailleurs, Chénieux), le personnel ne cesse de constater une dégradation des conditions dans lesquelles ils assurent les soins et les services. La nouvelle polyclinique est possédée à 40% par le groupe Vedici qui montre chaque jour un peu plus que pour lui il s’agit de faire des affaires avant de soigner.

Un million d’euros ont été octroyés à la Polyclinique au titre du CICE pour 2013 grâce à quoi la fusion aurait été réalisée « sans casse , »sans licenciement », selon la direction. Mais une bonne partie des CDD ont été remerciés et les ASH transférés à la Sodexo. Sur le terrain cela se traduit par des suppressions de postes, compensé par de la polyvalence : brancardiers, auxiliaires de puériculture contraints d’entretenir les locaux au détriment de leurs propres tâches, par exemple.

La soit-disant « harmonisation salariale » ne se fait pas par le haut mais par le biais d’un blocage des salaires pour les salariés des sites ou des catégories qui avaient obtenu des améliorations par rapport à la convention collective.

Le personnel des sites Emailleurs et Colombier ont donc décidé de débrailler de 7h à 12h Mercredi 10 décembre 2014, suivi par certains personnels de Chénieux. Devant la colère du personnel, le directeur a déclaré que l’accord d’harmonisation signé avant l’été « pouvait être amélioré ».

Le personnel des 3 cliniques a ensuite décidé dans une Assemblée Générale commune de poursuivre ensemble la mobilisation. Pour la deuxième fois, le jeudi 18 décembre 2014, le personnel de la polyclinique de Limoges, s’est donc mis en grève de 7h à 12h, tous sites confondus cette fois. Ce sont donc 220 salarié-es, qui se sont rassemblés devant la clinique Chénieux et ont bloqué le rond point Saint Lazare puis manifesté sous les fenêtre de la direction où avaient lieu des négociations.

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Sur la question urgente des effectifs, pour l’instant, la direction ne cède que des miettes. Les travailleurs de la polyclinique, des brancardiers aux infirmiers anesthésistes refusent de travailler dans des conditions qui risquent de mettre en cause la sécurité des patients. A suivre….

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